Interprète(s) : Liza Minnelli (1977), Frank Sinatra (1980)
Paroles : Fred Ebb
(Transcription à partir de la version de Liza Minnelli)
Interprète(s) : Mireille Mathieu
Paroles : Eddy Marnay
Start spreading the news
I’m leaving today
I wanna be a part of it
New York New York
These vagabond shoes
Are longing to stray
And step around the heart of it
New York New York
I wanna wake up in a city that doesn’t sleep
To find I’m king of the hill
Top of the heap
My little town blues
Are melting away
I’ll make a brand new start of it
In old New York
If I can make it there
I'll make it anywhere
It's up to you
New York New York
New York New York
I wanna wake up in a city that doesn’t sleep
To find I'm king of the hill
Head of the list
Cream of the crop at the top of the heap
My little town blues
Are melting away
I’ll make a brand new start of it
In old New York
If I can make it there
I’ll make it anywhere
Come on come through
New York New York
Ça c’est du nouveau
Je viens d’y penser
Je veux partir à ta conquête
New York New York
J’ai comme un grand show
Au bout des souliers
J’ai mis de l’or à mes paillettes
New York New York
Je me vois reine dans ce temple de la musique
J’ai tous les rois de la ville
Dans le public
Cent mille bravos
Croulent de tous côtés
C’est toi qui claques dans ma tête
Mon vieux New York
Et si j’ai su te plaire
C’est à la terre entière
Que je plairai
New York New York
New York New York
Je me vois reine dans ce temple de la musique
Et tous les rois de la ville
Tout le public
Saluent Broadway sous un ciel électrique
Cent mille bravos
Croulent de tous côtés
C’est toi qui claques dans ma tête
Mon vieux New York
Et si j’ai su te plaire
C’est à la terre entière
Que je plairai
New York New York
Nous considérons la version française interprétée par Mireille Mathieu comme une tradaptation, bien qu'elle mette beaucoup plus l'accent sur le côté clinquant d'un New York associé principalement à Broadway et aux comédies musicales. De fait, si, dans la V.O., le personnage affirme effectivement qu'il souhaite partir vivre dans la ville qui ne dort jamais, et en devenir le roi, le numéro un, il ne mentionne cependant nulle part de "paillettes" ou de "temple de la musique", et dit plutôt qu'il laisse derrière lui la monotonie de sa province. Il est possible que le tradapteur ait été influencé par le fait que la chanson apparaît pour la première fois dans le film éponyme de Martin Scorsese qui se déroule dans le milieu de la musique, du jazz en particulier.
Nous trouvons la tradaptation française particulièrement réussie, à l'exception de quelques bizarreries comme les deux premiers vers ("Ça c'est du nouveau / Je viens d'y penser") qui semblent avoir été placés là faute de mieux pour rendre l'idée contenue dans "Start spreading the news", et "Croulent de tous côtés" (se rapportant à "Cent mille bravos") (on dit "crouler sous les bravos", mais des "bravos" ne "croulent" pas). En revanche, elle abonde en images vives, et en consonnes occlusives ou roulées (qui se prêtent particulièrement bien à la diction de Mireille Mathieu) : "conquête", "claques", "musique", "public", "croules", etc. On voit aussi que, à bien des endroits, les rimes sont similaires d'un point de vue sonore à celles de l'original : "musique" / "sleep" ; "ville" / "hill" ; "public" / "heap" ; "plaire" / "there" ; "entière" / "anywhere". La répétition "...king of the hill / Head of the list / Cream of the crop..." est également partiellement préservée avec "Tous les rois de la ville / Tout le public...".