Extrait du film musical Hair
Interprète(s) : The 5th Dimension
Paroles : James Rado et Gerome Ragni
Extrait du film musical Hair
Interprète(s) : Julien Clerc
Paroles : Jacques Lanzmann
We starve look
At one another short of breath
Walking proudly in our winter coats
Wearing smells from laboratories
Facing a dying nation
Of moving paper fantasies
Listening for the new-told lies
With supreme visions of lonely tunes
Somewhere
Inside something there is a rush of
Greatness
Who knows what stands in front of
Our lives?
I fashion my future on films in space
Silence tells me secretly
Everything
Everything
Manchester England England
Manchester England England
Across the Atlantic Sea
And I’m a genius genius
I believe in God
And I believe that God believes in Claude
That’s me
That’s me
That’s me
We starve look
At one another short of breath
Walking proudly in our winter coats
Wearing smells from laboratories
Facing a dying nation
Of moving paper fantasies
Listening for the new-told lies
With supreme visions of lonely tunes
Singing
Our space songs on a spider web
Sitar
Life is around you and in you
Answer for Timothy Leary dearie
Let the sunshine
Let the sunshine in
The sunshine in
Let the sunshine
Let the sunshine in
The sunshine in
Let the sunshine
Let the sunshine in
The sunshine in
Let the sunshine
Let the sunshine in
The sunshine in
Let the sunshine
Let the sunshine in
The sunshine in
Let the sunshine
Let the sunshine in
The sunshine in
On se guette
Traqués à bout de souffle mar-
-chant pétrifiés dans nos manteaux d’hi-
-ver refoulés aux frontières du
Mensonge des nations qui crèvent
Tu es par des rêves chimériques
Écrasé de certitudes
Dans un monde glacé de solitude
Savoir
Si quelque part il y a
L’espoir
D’être un jour les enfants du
Hasard
Je vois ma vie projeter son futur dans l’espace
Et le silence me répond
En secret
Son secret
Manchester England England
Manchester England England
Au bout the l’Atlantique
Je suis un génie génie
Et je crois en Dieu
Et je crois que Dieu en Claude a foi
Et Claude
C’est moi
C’est moi
On se guette
Traqués à bout de souffle mar-
-chant pétrifiés dans nos manteaux d’hi-
-ver refoulés aux frontières du
Mensonge des nations qui crèvent
Tu es par des rêves chimériques
Écrasé de certitudes
Dans un monde glacé de solitude
Chantons
Nos rêves d’espoir sur un sitar
Sitar
De toiles d’araignée chantons
La vie qui est en nous et autour de nous
Laissons laissons
Entrer le soleil
Laissons laissons
Laissez laissez
Entrer le soleil
Laissez laissez
Let the sunshine
Let the sunshine in
The sunshine in
Let the sunshine
Let the sunshine in
The sunshine in
Let the sunshine
Let the sunshine in
The sunshine in
Let the sunshine
Let the sunshine in
The sunshine in
Les paroles de cette chanson, extraite du film musical Hair, sont assez ésotériques. La tradaptation française, chantée par Julien Clerc pour la version en français du film, conserve parfois les images telles quelles ("winter coats" devient "manteaux d'hiver", "dying nation" devient "nation qui crève", etc.). Lorsqu'il a été nécessaire de recréer, la recréation semble reposer tour à tour sur le recours aux collocations ("moving paper fantasies" devient "rêves chimériques"), les associations d'idées ("the new-told lies" devient "écrasé de certitudes"), l'imitation sonore (on trouve "solitude" en lieu et place de "lonely tunes"). D'autres vers, comme "d'être un jour les enfants du hasard", semblent s'inspirer du contexte du film en général. Enfin, on notera avec intérêt que, pour éviter des problèmes d'accent tonique mal placé, la tradaptation a recours à l'enjambement. Par exemple, dans "Walking proudly in our winter coats", la première syllabe de "Walking" est longuement étirée dans la V.O. Accentuer la première syllabe de "Marchant" aurait sans doute paru étrange en français. Par conséquent, la V.F. divise le mot en deux ("Traqués à bout de souffle mar- / -Chant pétrifiés dans nos manteaux...", ce qui permet d'accentuer la syllabe "-chant" qui porte l'accent naturel du mot.