Interprète(s) : Alfredo de Angelis, Helenita Vargas, María Dolores Pradera, Julio Jaramillo, Julio Igesias
Paroles : Enrique Dizeo
Interprète(s) : Édith Piaf
Paroles : Michel Rivgauche
No te asombres si te digo lo que fuiste
Una ingrata con mi pobre corazón
Porque el fuego de tus lindos ojos negros
Alumbraron el camino de otro amor
Porque el fuego de tus lindos ojos negros
Alumbraron el camino de otro amor
Y pensar que te adoraba tiernamente
Que a tu lado como nunca me sentí
Y por esas cosas raras de la vida
Sin el beso de tu boca yo me vi
Y por esas cosas raras de la vida
Sin el beso de tu boca yo me vi
Amor de mis amores
Reina mía
¿Qué me hiciste?
Que no puedo conformarme
Sin poderte contemplar
Ya que pagaste mal
A mi cariño tan sincero
Lo que conseguirás es que no te nombre nunca más
Amor de mis amores
Si dejaste
De quererme
No hay cuidado que la gente
De esto no se enterará
¿Qué gano con decir
Que una mujer cambió mi suerte?
Se burlarán de mí que nadie sepa mi sufrir
Amor de mis amores
Si dejaste
De quererme
No hay cuidado que la gente
De esto no se enterará
¿Qué gano con decir
Que una mujer cambió mi suerte?
Se burlarán de mí que nadie sepa mi sufrir
Je revois la ville en fête et en délire
Suffoquant sous le soleil et sous la joie
Et j’entends dans la musique les cris les rires
Qui éclatent et rebondissent autour de moi
Et perdue parmi ces gens qui me bousculent
Étourdie désemparée je reste là
Quand soudain je me retourne il se recule
Et la foule vient me jeter entre ses bras
Emportés par la foule
Qui nous traîne
Nous entraîne
Écrasés l’un contre l’autre
Nous ne formons qu’un seul corps
Et le flot sans effort
Nous pousse enchaînés l’un et l’autre
Et nous laisse tous deux épanouis enivrés et heureux
Entraînés par la foule
Qui s’élance
Et qui danse
Une folle farandole
Nos deux mains restent soudées
Et parfois soulevés
Nos deux corps enlacés s’envolent
Et retombent tous deux épanouis enivrés et heureux
Et la joie éclaboussée par son sourire
Me transperce et rejaillit au fond de moi
Mais soudain je pousse un cri parmi les rires
Quand la foule vient l’arracher d’entre mes bras
Emportés par la foule
Qui nous traîne
Nous entraîne
Nous éloigne l’un de l’autre
Je lutte et je me débats
Mais le son de ma voix
S’étouffe dans le rire des autres
Et je crie de douleur de fureur et de rage et je pleure
Et traînée par la foule
Qui s’élance
Et qui danse
Une folle farandole
Je suis emportée au loin
Et je crispe mes poings maudissant la foule qui me vole
L’homme qu’elle m’avait donné
Et que je n’ai jamais retrouvé
Michel Rivgauche transforme radicalement cette valse péruvienne dont les paroles mettent en scène un homme abandonné par son amante. La version française évoque une personne qui, perdue au milieu d'une foule dense, rencontre un homme et forme avec lui un corps-à-corps, pour finalement le perdre et ne jamais le retrouver. On peut imaginer que Michel Rivgauche a traduit davantage le sens musical, se laissant influencer non par les paroles mais par la musique originale dont le tempo particulièrement effréné a pu lui évoquer le mouvement d'une foule.