Interprète(s) : Gilbert Bécaud
Paroles : Pierre Delanoë
Interprète(s) : Shirley Bassey (1962) Frank Sinatra et Aretha Franklin (1966) Sonny & Cher (1966) Elvis Presley (1973), etc.
Paroles : Carl Sigman
Et maintenant
Que vais-je faire
De tout ce temps ?
Que sera ma vie ?
De tous ces gens
Qui m’indiffèrent
Maintenant
Que tu es partie
Toutes ces nuits
Pour quoi pour qui ?
Et ce matin
Qui revient
Pour rien
Ce cœur qui bat
Pour qui pour quoi ?
Qui bat trop fort
Trop fort
Et maintenant
Que vais-je faire ?
Vers quel néant
Glissera ma vie ?
Tu m’as laissé
La terre entière
Mais la terre
Sans toi c’est petit
Vous mes amis
Soyez gentils
Vous savez bien
Que l’on n’y peut rien
Même Paris
Crève d’ennui
Toutes ses rues
Me tuent
Et maintenant
Que vais-je faire ?
Je vais en rire
Pour ne plus pleurer
Je vais brûler
Des nuits entières
Au matin
Je te haïrai
Et puis un soir
Dans mon miroir
Je verrai bien
La fin du chemin
Pas une fleur
Et pas de pleurs
Au moment de
L’adieu
Je n’ai vraiment
Plus rien à faire
Je n’ai vraiment
Plus rien
What now my love?
Now that you’ve left me
How can I live
Through another day?
Watching my dreams
Turn into ashes
And my hopes
Into bits of clay
Once I could see
Once I could feel
Now I am numb
I’ve become
Unreal
I walk the night
Without a goal
Stripped of my heart
My soul
What now my love?
Now that it’s over
I feel the world
Closing in on me
Here come the stars
Tumbling around me
There’s the sky
Where the sea should be
What now my love?
Now that you’re gone
I’d be a fool
To go on and on
No one would care
No one would cry
If I should live
Or die
What now my love?
Now there is nothing
Only my last
Goodbye
Si les deux versions évoquent le désarroi d'une personne qui se retrouve abandonnée suite à une rupture, la version originale française est beaucoup plus accusatrice que la version anglaise, qui demande elle aussi quoi faire à présent que tout est fini, mais ne contient aucune invective. Dans la version anglaise, le personnage constate également le néant de son existence (il se demande notamment à quoi bon continuer de vivre, car personne ne se préoccupe plus de lui), mais semble davantage se lamenter sur son propre sort, alors que, dans l'original, le personnage trouve la ressource de reporter sa haine sur l'autre.