December 1963 (Oh What a Night) (1975)

Interprète(s) : The Four Seasons

Paroles : Bob Gaudio et Judy Parker

Cette année-là (1962) (1976)

Interprète(s) : Claude François

Paroles : Eddy Marnay

December 1963 (Oh What a Night)

Oh what a night

Late December back in ‘63

What a very special time for me

As I remember what a night

 

Oh what a night

You know I didn’t even know her name

But I was never gonna be the same

What a lady what a night

 

Oh I

I got a funny feeling when she walked

In the room

Hey my

As I recall it ended much too soon

 

Oh what a night

Hypnotizing mesmerizing me

She was everything I dreamed she’d be

Sweet surrender what a night

 

I felt a rush like a rolling bolt of thunder

Spinning my head around and taking my body under

Oh what a night

 

Oh I

Got a funny feeling when she walked in the room

Hey my

As I recall it ended much too soon

 

Oh what a night

Why’d it take so long to see the light?

Seemed so wrong but now it seems so right

What a lady what a night

 

Oh I

I felt a rush like a rolling bolt of thunder

Spinning my head around and taking my body under

 

Oh what a night (Do do do do do do do do do)

Oh what a night (Do do do do do do do do do)

Oh what a night (Do do do do do do do do do)

Oh what a night (Do do do do do do do do do)

Oh what a night (Do do do do do do do do do)

Oh what a night (Do do do do do do do do do)

Oh what a night (Do do do do do do do do do)

Cette année-là (1962)

Cette année-là

Je chantais pour la première fois

Le public ne me connaissait pas

Oh quelle année cette année-là

 

Cette année-là

Le rock’n’roll venait d’ouvrir ses ailes

Et dans mon coin je chantais Belles belles belles

Et le public aimait ça

 

Déjà

Les Beatles étaient quatre garçons

Dans le vent

Et moi

Ma chanson disait marche tout droit

 

Cette année-là

Quelle joie d’être l’idole des jeunes

Pour des fans qui cassaient les fauteuils

Plus j’y pense et moins j’oublie

 

J’ai découvert mon premier mon dernier amour

Le seul le grand l’unique et pour toujours le public

Cette année-là

 

Dans le ciel passait une musique

Un oiseau qu’on appelait Spoutnik

Oh quelle année cette année-là

 

C’est là

Qu’on a dit adieu à Marilyn au cœur d’or

Tandis que West Side battait tous les records

 

Cette année-là

Les guitares tiraient sur les violons

On croyait qu’une révolution

Arrivait cette année-là

 

C’était hier mais aujourd’hui rien n’a changé

C’est le même métier qui ce soir recommence encore

 

C’était l’année 62

C’était l’année 62

C’était l’année 62

C’était l’année 62

Le coup d’œil du tradapteur

La traduction française de l'original de The Four Seasons constitue un cas très intéressant. Les deux chansons évoquent le souvenir d'une période de la vie du chanteur ou du personnage : chez Christie, sa première rencontre amoureuse (plus précisément, on comprend qu'il décrit, sous couvert de métaphores, le soir où il a perdu sa virginité), chez Claude François, une année décisive dans sa vie artistique et professionnelle. Nous avons classé la V.F. comme une "adaptation" plutôt qu'une "adaptation libre" à cause de ce fil rouge commun du souvenir d'un moment particulier. Notons d'ailleurs qu'il s'agit du mois de décembre 1963 pour la V.O. et de l'année 1962 pour la V.F. : le parolier Eddy Marnay, lisant "1963", aura immédiatement pensé à l'année des débuts de Claude François. La V.O. décrit dans le détail les étapes de la rencontre entre l'homme et la femme et les réactions (physiques notamment !) provoquées sur lui par elle, alors que la V.F. décline différents événements marquants de l'année 1962. Cependant, remarquons que le passage "J'ai découvert mon premier mon dernier amour / Le seul le grand l'unique..." semble directement inspiré de la situation de la V.O., à ceci près que, chez Claude François, cette rencontre est celle avec le public, et non avec une femme.