Interprète(s) : The Four Seasons
Paroles : Bob Gaudio et Judy Parker
Interprète(s) : Claude François
Paroles : Eddy Marnay
Oh what a night
Late December back in ‘63
What a very special time for me
As I remember what a night
Oh what a night
You know I didn’t even know her name
But I was never gonna be the same
What a lady what a night
Oh I
I got a funny feeling when she walked
In the room
Hey my
As I recall it ended much too soon
Oh what a night
Hypnotizing mesmerizing me
She was everything I dreamed she’d be
Sweet surrender what a night
I felt a rush like a rolling bolt of thunder
Spinning my head around and taking my body under
Oh what a night
Oh I
Got a funny feeling when she walked in the room
Hey my
As I recall it ended much too soon
Oh what a night
Why’d it take so long to see the light?
Seemed so wrong but now it seems so right
What a lady what a night
Oh I
I felt a rush like a rolling bolt of thunder
Spinning my head around and taking my body under
Oh what a night (Do do do do do do do do do)
Oh what a night (Do do do do do do do do do)
Oh what a night (Do do do do do do do do do)
Oh what a night (Do do do do do do do do do)
Oh what a night (Do do do do do do do do do)
Oh what a night (Do do do do do do do do do)
Oh what a night (Do do do do do do do do do)
Cette année-là
Je chantais pour la première fois
Le public ne me connaissait pas
Oh quelle année cette année-là
Cette année-là
Le rock’n’roll venait d’ouvrir ses ailes
Et dans mon coin je chantais Belles belles belles
Et le public aimait ça
Déjà
Les Beatles étaient quatre garçons
Dans le vent
Et moi
Ma chanson disait marche tout droit
Cette année-là
Quelle joie d’être l’idole des jeunes
Pour des fans qui cassaient les fauteuils
Plus j’y pense et moins j’oublie
J’ai découvert mon premier mon dernier amour
Le seul le grand l’unique et pour toujours le public
Cette année-là
Dans le ciel passait une musique
Un oiseau qu’on appelait Spoutnik
Oh quelle année cette année-là
C’est là
Qu’on a dit adieu à Marilyn au cœur d’or
Tandis que West Side battait tous les records
Cette année-là
Les guitares tiraient sur les violons
On croyait qu’une révolution
Arrivait cette année-là
C’était hier mais aujourd’hui rien n’a changé
C’est le même métier qui ce soir recommence encore
C’était l’année 62
C’était l’année 62
C’était l’année 62
C’était l’année 62
La traduction française de l'original de The Four Seasons constitue un cas très intéressant. Les deux chansons évoquent le souvenir d'une période de la vie du chanteur ou du personnage : chez Christie, sa première rencontre amoureuse (plus précisément, on comprend qu'il décrit, sous couvert de métaphores, le soir où il a perdu sa virginité), chez Claude François, une année décisive dans sa vie artistique et professionnelle. Nous avons classé la V.F. comme une "adaptation" plutôt qu'une "adaptation libre" à cause de ce fil rouge commun du souvenir d'un moment particulier. Notons d'ailleurs qu'il s'agit du mois de décembre 1963 pour la V.O. et de l'année 1962 pour la V.F. : le parolier Eddy Marnay, lisant "1963", aura immédiatement pensé à l'année des débuts de Claude François. La V.O. décrit dans le détail les étapes de la rencontre entre l'homme et la femme et les réactions (physiques notamment !) provoquées sur lui par elle, alors que la V.F. décline différents événements marquants de l'année 1962. Cependant, remarquons que le passage "J'ai découvert mon premier mon dernier amour / Le seul le grand l'unique..." semble directement inspiré de la situation de la V.O., à ceci près que, chez Claude François, cette rencontre est celle avec le public, et non avec une femme.